Dans la maison——le meilleur
thriller
Titre: Dans la maison
Réalisé par: François Ozon
Date de sortie: 10 octobre 2012
Genre: Thriller
Ce que j’adore dans les films français, c’est que, contrairement aux films héroïques de Hollywood, ils sont réalistes, ils montrent les émotions et les caractéristiques de personnages ordinaires et me font découvrir leurs points communs avec nous. Parmi eux, “dans la maison” est un film particulier qui a fait surgir les envies au fond de nos coeurs.
Certains disent que ce n’est pas du tout un thriller. Une histoire sur un garçon en manque d’amour qui fait du voyeurisme sur une autre famille. À mon avis, le vrais thriller ne se trouve pas dans le fantôme ou le tueur en série, mais dans les bourgeons de crimes qui existent dans nos vies quotidiennes.
<le résumé>
Un professeur français demande à ses étudiants de noter ce qu’ils voient dans le weekend. Parmi eux, il y un garçon de 16 ans qui écrit comment il découvre la famille de son camarade. Nous voyons donc l’histoire en lisant son devoir. Au fur et à mesure, le découvreur est devenu le voyeur. C’est un jeu dangereux, le garçon est le joueur pendant que le professeur est le spectateur. Ce dernier, attiré par l’histoire, n’arrête pas le garçon et, au contraire, participe sans se rendre compte que le garçon se met à espionner sa propre maison. A la fin, ayant perdu son travail et sa femme, il se trouve sur un banc avec le garçon. Il ne lui reste plus que son désir voyeur.
<ma critique>
Il y n’a qu’un voile entre le voyeur et l’intrus, le premier est le péché avec lequel nous somme nés, le second est le résultat inévitable quand la raison est inondée par le désir. Quand nous restons les bras croisés et observons le jeu d’un point de vue du spectateur, sommes-nous sûr que nous puissions résister l’envie du voyeur ? Le professeur entre dans la maison au nom de la littérature. Il est un voyeur comme le garçon, mais il est aussi la victime de ce voyeurisme. A la fin, même quand il a tout perdu, il a du mal à résister à son désir.
Cette photo est la dernière scène. En regardant les fenêtres, le garçon dit qu’il y a toujours un moyen d’entrer dans n’importe quelle maison. Cela me fait dresser lescheveux sur la tête. Peut-être il y quelqu'un qui est assis sur un banc et regarde ma maison par la fenêtre, peut-être est-il même en train de chercher la moyen d’entrer…
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