Je suis allée à Angers à Noël. Elle est la première ville de France que j’ai visitée en dehors de Paris. Nourrie par la Loire, elle est fraîche et accueillante.
Alors que je me promenais dans la ville, j’ai été surprise d’emprunter des chemins pentus pendant des heures. En effet, la ville est construite sur une pente qui descend doucement. Les toits des maisons sont aigus, vu qu’il pleut souvent ici. Plus intéressant, le sous-sol est constitué d’ardoises que les Angevins utilisent comme tuiles depuis toujours.
Il est impossible de manquer le château d’Angers, forteresse sortie tout droit du moyen-âge. Il est la preuve de la position stratégique d’Angers à cette époque. À l’inverse des châteaux délicats et luxueux de la renaissance, il est imposant et grandiose. On peut voir les traces de l'érosion de l’eau des anciennes douves sur les remparts. Au moment où je passais la porte de la ville, j’étais retournée au moyen-âge. J’imaginais le pont-levis descendre et les chevaliers passer fièrement.
La Maine passait au pied du château, le protégeait avec un cours d’eau. Pourtant, aujourd’hui, les douves sont transformées en jardin. Je suis toujours fascinée par les images qui sont formées par les plantes. Cela est frais pour moi, car les Chinois cherchent l’harmonie avec la nature tandis que les occidentaux admirent la beauté de la création.
Le soir, dans le vieux quartier, un peu perdu, suivant les pavés, j’ai marché dans tous les sens sans destination. La ville m’a montré des petits magasins construits en bois et des bars chaleureux. En écoutant la musique qui venant de ceux-ci, je devinais l’âge des maisons.
Jie Zhou
dulf 5A
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire