Brassaï: Pour l'amour de Paris
Type d’exposition : photographie
Lieu d’exposition : Hôtel de Ville, salle Saint-Jean
5, rue de Lobau, 75004 PARIS
Période d’exposé : du
8 février 2014 au 8 mars 2014
Horaire : de 10h à 19h du
lundi au samedi
Entrée
Libre
La semaine dernière, je suis
allée à l’Hôtel de Ville, qui se trouve au 4ème arrondissement, pour y admirer
les photos de Brassaï. Il m’a fallu une bonne heure de queue dans le temps maudit,
avant que la sécurité m’ait laissé entrer. En effet, pour ne pas surcharger la
salle, la visite était divisée en petits groupes d‘environ 15 personnes. Malgré
ce petit inconvénient, j’ai beaucoup aimé cette exposition, c’est absolument un
coup de cœur pour moi, comme auparavant je ne connaissais pas qui est Brassaï,
voire ses photos légendaires.
Quelques photos de <Kiki de Montparnasse>
Mais qui est Brassaï dont tout le monde parle ?
Un photographe français d’origine
hongroise, il est connu pour ses photographies de Paris dans des années 1930.
Le vrai nom de Brassaï est Guyla Halasz. En devenant photographe, il a pris un
pseudonyme de sa ville de naissance : Brasov. Enchanté profondément par le
Paris de son enfance, la ville où il habitait avec ses parents pendant une
année sabbatique de son père, il a consacré sa vie à éterniser les paysages,
les personnages et les graffiti de Paris. Il est très connu pour capter le Paris des
Années folles, la lumière nocturne de Paris insolite, inconnu et méprisé. Il
était "l'œil de Paris" et il était un ami proche de Picasso.
Pour l’amour de Paris
Comme le nom de l’exposition,
je peux témoigner l’amour intense et l’adoration de Paris dans les œuvres de
Brassaï. On y retrouve Paris, Paris, et toujours Paris. La scénographie de
l’exposition s’organise autour de 4 thèmes: <<le Paris de Marcel Proust>>,
<<Les murs de Paris>>, <<Le Paris de Picasso>> et <<Le
Paris éternel, celui du flâneur>>. L’exposition montre les clichés
"icônes" des cafés, des lieux mythiques, ainsi que ses portraits
d'artistes et d'intellectuels célèbres. En admirant le Paris des années 1930 de
Brassaï, je plongeais dans le passé. C’était une promenade magnifique dans le
Paris d’autrefois. J’ai vu les images des Parisiens de l’époque, du peuple de
grandes bourgeoises et aussi de prostituées, de saltimbanques et de mauvais
garçons, de travailleurs et d'enfants joueurs. J’ai vu la capitale qui est
mystérieuse, voire surréaliste, dans le beau jour, et puis la nuit, mouillée
après la pluie, souvent envahie par le brouillard.
J’ai constaté que les photos argentiques
de Brassaï ont été prises seulement avec des lumières naturelles. Pourtant, ses
photos sont intenses et lumineuses. Chaque photo a un contraste très fort, on aperçoit
les grains très clairement. Ce qui est incroyable c’est que, pour réaliser ses
photos de graffiti, il a utilisé des phares, des becs de gaz ou même des lueurs
de cigarettes. D’où le graphisme et le mystère écrits dans ses photos des murs
de Paris. Voilà quelques œuvres de Brassaï qui m’ont plu:
<Couple d’amoureux 1931-1932> |
Ces quatre photos correspondent
mieux à ma première impression de Paris. La tour Eiffel scintillant dans le
brouillard, les escaliers à Montmartre, la rue parisienne mouillée après la
pluie, et finalement un couple amoureux à la folie. J’ai ressenti la nostalgie,
la mélancolie, l’amour et le romantisme dans ces œuvres et en quelque sorte, ça
me rend très heureuse. Tout compte fait, je vous recommande de la visiter 100 %,
je crois que c’est une exposition splendide et immanquable, mais attention à
l’attente, surtout si vous préférez y aller le weekend.
Agustina Prasetya Laksanawati
DULF niveau 6
Agustina Prasetya Laksanawati
DULF niveau 6
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