vendredi 21 février 2014

Images mélancoliques. Exposition Benjamin Lacombe

La littérature d’enfance et de jeunesse m’a toujours passionnée. Ce mélange entre histoires fantastiques et émouvantes, personnages bizarres et impossibles, et dessins que peuvent tout permettre, donne lieu, dans certains cas, à l’apparition des œuvres d’art vives, émotives et puissantes.  Les sentiments suscités dans ce genre de livres ne sont pas seulement, comme certains le croient, joyeuses ou éducatives; par contre la mélancolie, la nostalgie et la fragilité peuvent aussi apparaître d’une façon merveilleuse. C’est le cas de l’œuvre de Benjamin Lacombe que j’ai connu en Colombie il y a 3 ans grâce à une amie que ma donne son livre “Les Amants Papillons” comme cadeau de Noël, un livre où la morosité a sa place, tout comme la beauté, l’élégance, l’amour.



Qui est Benjamin Lacombe?
Illustrateur français diplômé de l’ENSAD, Benjamin Lacombe a développé plusieurs projets d’écriture et d’illustration. À l’âge de 19 ans, il avait déjà fini sa première bande dessinée. En 2007, son projet de fin d’études, le livre intitulé «Cerise Griotte», a été nommé par le Time Magazine comme l'un des 10 meilleurs livres de jeunesse de l'année aux États-Unis après être publié par Walker Books. En plus, il a travaillé avec des artistes du monde entier et il expose souvent ses tableaux dans des grandes villes comme New York, Paris, Rome, Tokyo. Parmi ses livres les plus connus on peut trouver Madame Butterfly et Les Amants Papillons. Il s’est dirigé aussi aux adultes en reprenant les écrivains classiques comme Edgar Allan Poe avec ses Contes Macabres traduit par Baudelaire et comme Victor Hugo avec l’histoire de Notre-Dame de Paris.



Donc, vous ne pourrez pas imaginer mon bonheur, un samedi en me baladant à côté de la Seine, quand j’ai découvert dans la Galerie Daniel Maghen l’exposition des tableaux originaux des illustrations de Lacombe. Dans deux petites salles paisibles, avec le charme des galléries de quartier, les peintures et les sculptures (que l’artiste a créées avec Julien Martinez) offraient un voyage entre moments, animaux et lieux en voie d’extinction.  Son titre «Éphémères», dévoilait tout de suite l’objet de son recherche comme artiste: la fragilité de tout ce que a une fin, l’évanescence du temps qui passe.  


Là, j’ai pu constater, d’une part, le don qu’il a pour transmettre les sentiments et d’autre part, son aptitude à maîtriser la technique et les formes. J’ai bien aimé son travail, en revanche, ce qui m’a le plus étonnée de cette exposition, a été les sculptures que Julien Martinez a créées ayant comme référence les tableaux de Lacombe, car la mise en place de ces moments éphémères dans l'espace apporte une nouvelle perception plus réelle d’une image que reste impossible.





Type d’exposition :  illustration
47 quai des Grands Augustins 75006 Paris
Tel.: 01 42 84 37 39 Fax.: 01 42 22 77 86  
Du Mardi au Samedi de 10h30 à 19h00
jusqu'au 26 janvier

Entrée Libre

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