L’œuvre dont j’ai choisi
parler, datée de 1963, s’appelle « Ten Lizes » et présente 2 bandes
horizontales de 5 portraits de l'actrice
américaine Elizabeth Taylor, surnommée "Lize", raison pour laquelle
l’ouvre a ce nom. Pour ma part, je crois que Warhol a choisi de représenter
Taylor grâce à son grand succès aux États-Unis et dans le monde entier, en
établissant une relation entre le modèle américain de showbiz et la société de
consommation qui nous est imposée dans nos vies.
En ce qui concerne la
matière à peindre, Warhol utilisait de la sérigraphie, qui est une technique de
reproduction de photographie avec laquelle c’est possible de produire
rapidement et en grande quantité. Ainsi, une autre caractéristique présente
dans le consumérisme est aussi représentée: la production à grande
échelle.
Quand je regarde ce
tableau, et également les autres de Warhol, j’ai l’impression d’être dans un
rayon de supermarché. Les images répétées l'une à côté de l'autre symbolisent
la production en masse et, par conséquent, l’accumulation et la surproduction.
Les objets de consommation, comme la soupe Campbell’s, Coca-Cola et aussi les
« Ten Lizes », sont là pour démontrer que la société industrielle peut
déshumaniser les êtres, en exposant les éléments du tableau d’une manière
répétitive, industrielle et « sans vie ».
Je suis
particulièrement attiré par les œuvres de Pop Art car elles sont un fidèle portrait
de la consommation de masse et prouvent également comment la publicité peut
influencer nos décisions d’achat et de consommation.
Lucas Zambelli – DULF 6
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