Qui sont les français ? Comment
vivent-ils ? Quelles sont leurs habitudes ? C'était l'objet d'une
promenade inusitée crée par l'Association des habitants à
Seraincourt, petit village de moins de 2000 habitants à 39 km de
Paris, et proposée par la Cité Internationale Universitaire de
Paris. Le but était donc de faire connaître un
peu aux étudiants
qui sont nouveaux arrivés en France le style de vie d'une famille
française. Chaque famille était chargée d'accueillir deux
étudiants et d'organiser un programme typiquement français. Je vais
vous raconter mon expérience !
Lorsque l'autocar est arrivé à
sa destination, nos hôtes nous attendaient déjà en tenant des
plaquettes improvisées avec nos noms écrits à la main. Ça
n'a pas pris
longtemps pour identifier les miens : un couple de petits vieux très
sympathiques. Après un tour de voiture autour du village, nous
sommes allés visiter les magasins locaux : la boulangerie,
la fromagerie, la boucherie et d'autres « RIES. » J'ai connu
quelques produits techniques et quelques spécialités culinaires
françaises. À titre d'exemple, le fromager m'a fait goûter de
différents types de fromage pour comprendre
mon goût afin de pouvoir en proposer quelques-uns pour le déjeuner.
Nous sommes donc allés déjeuner.
Ils étaient un couple très simple et ont bien précisé que le
repas serait aussi simple. D'abord, une salade et des terrines de
fruits de mer comme entrée, qui devraient être goutées dans
l'ordre proposée par le propriétaire de la charcuterie ; puis, du
poulet à la sauce aux champignons avec du riz ; ensuite, un plateau
de fromages ; après, une tarte aux framboises comme dessert et,
finalement, du café. Bien entendu, tout a été accompagné de vins
et pain. Aussi ironique que cela puisse paraître, le repas était
vraiment simple, enfin, ce n'était pas un rituel ennuyeux, mais
s'asseoir à table pour manger est toujours un moment important dans
la culture française.
Après le déjeuner, nous sommes
allés nous balader sur le Parc naturel du Vexin, dont les paysages
sont fortement marqués par une activité agricole. J'ai trouvé
vraiment bien la conservation de connaissances traditionnelles,
telles que la production de légumineuses anciennes, comme le Potager
1741 – jardin / verger – juste en face du Château de La
Roche-Guyon. Le plus drôle, c'était le concours de citrouilles à
Fontenay-Saint-Père. Nous avons suivi la pesée et l'animation des
gens. La plus grande pesé 99 kg ! Pourtant, le plus important
n'était pas le prix lui-même, le but de l'événement était de
créer un espace de rencontre et de socialisation entre les
habitants. Il y avait aussi des étals avec des légumes, des fruits
et d'autres produits locaux.
À la fin de la journée, nous
avons rencontré le groupe d'étudiants (50 au total) et les autres
familles dans l'église de Saint-Sulpice de Seraincourt, une église
classée au titre des monuments historiques par arrêté du 7 janvier
1930. La visite s'est terminée à la mairie de Seraincourt, où le
maire lui-même nous attendait avec un petit mot de bienvenue en
France. Encore des petits trucs à grignoter et des petits câlins à
faire aux nos hôtes, qui semblaient déjà partie de la famille.
Finalement, après la convivialité et l'air pur et paysan de la
campagne, retourner à Paris ne nous semblait pas si facile...
Leonardo Vilanova
Étudiant à Paris 3 (DULF 6)
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